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La gifle (texte de ma chienne)
Par cplfemmeofferte dans Accueil le 19 Avril 2016 à 03:45Un des textes de ma chienne repris dans mon livre
La Gifle
Je suis une Chienne, soumise, docile je crois, toujours disposée à servir au plaisir de mon Maître ou des hommes à qui il aime m’offrir. Je ne suis pas masochiste, pas plus que mon maître n’est sadique, ce qui nous différencie de façon notable des couples Bdsm. Au cœur de notre relation D/s, l’Amour. Celui qu’on ne vit qu’une fois, quand on a la chance de le connaître…
C’est de cet Amour qu’a surgi, une nuit, alors que je m’abandonnais à Lui, une gifle. Comme tout ce qui vient de mon Maître, le geste fut franc, entier, empreint d’une sincérité indubitable. Je restai saisie, interloquée, stoppée dans mon plaisir. Lui-même semblait surpris par l’instinct qui l’avait conduit à ce geste irrévocable.
J’étais partagée entre la vexation, l’incompréhension et la force émotionnelle dégagée par sa gifle, que je ressentais comme un trop-plein qu’il avait fallu évacuer. La caresse sur ma joue, les baisers et ses mains entourant mon visage dans l’instant qui suivit la gifle donnèrent raison à cette impression.
Depuis, sans jamais que je m’y attende, il arrive parfois que je sois surprise par sa main claquant sur ma joue alors qu’il me baise.
Récemment, alors que la gifle faisait plus fréquemment son apparition au cœur de nos nuits, je me sentis brutalement rabaissée par ce geste, sans trop savoir pourquoi. Sa répétition me rendait presque craintive, m’empêchant de m’abandonner aussi complètement que ce que j’ai pour habitude de faire. J’avais l’impression de ne plus parvenir à n’être qu’un objet, sans conscience, sans pensée. Ce que je veux et dois être lorsqu’il me prend. J’attendais la gifle, sans savoir quand elle tomberait, mais je m’y attendais… Je fis part de mes impressions à mon Maître qui, toujours soucieux du bien-être de sa Chienne, stoppa immédiatement cette pratique.
J’y ai souvent pensé depuis… Si la légère crainte ressentie ne me manque pas, le geste d’amour qui déborde au point de devoir se prolonger sur ma joue, lui, me manque. Ressentir son Amour est le cadeau le plus précieux, je nous ai privés d’une forme d’expression de cet Amour.
Mon Maître, toi qui seras le premier à lire cette pensée, aime moi comme cela te vient. Gifle-moi lorsqu’il faut extérioriser la puissance de ton Amour. Que ce geste reste l’expression du trop-plein, sa rareté faisant sa richesse…
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